Flip’ time
le 29 mars 2007 à 11 h 52 min dans In my world
Un texto. Ce matin. Un texto de ma sœur, elle a assurée sur ce coup là, car je n’étais pas au courant avant de lire, en pleine présentation d’anglais : "Il y a les résultats des P1".
Juste ça. Une phrase dans un petit texto, et hop, c’est la montée d’adré en direct live pendant ma soutenance, juste avant que je reprenne la parole pour la conclusion… que j’ai d’ailleurs complètement foirée, et même refilée en plein milieu à quelqu’un d’autre de mon groupe.
Le reste du cours durera évidement une éternité, pendant laquelle je suis passé par toutes les théories possibles, envisageant même de couper court et de fausser compagnie à ma pourtant très chère prof et ses amis les élèves… Dans un autre extrême, j’ai aussi imaginé leurs sourires, leurs rires, et leurs larmes. Bref, à peu près toutes les hypothèses possibles ou non.
J’ai assailli leurs messageries de messages… Personne ne répond, personne ne rappelle… Je suis mort de trouille. Ce ne sera jamais autant qu’eux, ou que leurs parents, m’enfin ce n’est pas une compétition de celui qui aura le plus peur. J’ai eu peur, je suis maintenant reeelativement serein… Je n’ai jamais douté, ce n’est pas maintenant que je douterai.
Et puis j’ai, mauvaise habitude une fois de plus, tapé mon mur en crépit, et ma table (ça fait moins mal) de mon poing maintenant endolori. D’énervement. Parce que ça n’a aucun sens, je suis à Reims, et ça n’a aucun sens. Bordel, mais qu’est-ce que je fous ici ? Qu’est-ce que je peux faire ? Je vais regarder la télé, je vais bosser un peu, je vais faire ci ou ça, mais ça n’a aucun sens. Comment je pourrais faire des choses aussi désuètes alors qu’ils doivent être tous morts de peur devant le grand tableau du hall de la fac.
Je ne peux pas m’empêcher de l’imaginer. Et même si je ne me vois pas dans une telle scène, je voudrais tant être là, sur le parvis de la fac, pour les accueillir s’ils en ont besoin. Là, sur le parvis de la fac, là où j’étais l’année dernière…
Etre là, juste pour les voir sourire. Parce que je ne doute pas.