Il aura fallu une chanson d’Anathema pour me faire écrire ici sur mon état générale actuel : Heureux.
Je sais pas, c’est stupide, sûrement, mais je profite de ma vie étudiante comme jamais. Je pense l’avoir déjà évoqué ici, mais je fais parti du futur BDE (puisque pas encore élu, mais ça ne me saurait tarder) de mon école, Tema. Et en ce moment, c’est la campagne, non pas présidentielle pour le coup, mais pour la succession… Bref, tout ça pour dire que je passe le plus clair de mon temps à gérer l’organisation de tout se beau monde, à peindre des banderoles dignes de la CGT, ou encore à mener des amphi dignes de l’état de foutoir de mon studio en ce moment, c’est à dire, crade.
Enfin, je fais plein de choses, et j’ai l’impression de ne plus rien mener de ma vie, du moins à long terme. Je pense que c’est ce que les gens appelaient la vie étudiante, et ça tiens à peu près toutes ses promesses. Le pire restant que ce n’est que le début. M’attendent la vraie vie de BDE, les semestres en universités étrangères (Pékin logiquement en Janvier prochain !), les stages, les rencontres, les gens, les femmes, l’alcool, le rush de l’activité non stop quoi.
J’ai l’impression d’avoir tellement de choses, mais aussi tellement hate de plein d’autres ! Le retour de mes (ma) médecineux en premier lieux, mais aussi l’expérience professionnelle, les voyages, enfin, le fait de s’essayer à plein et tellement de choses nouvelles. Dont la plupart que je ne connais pas encore, et que je n’imagine pas, tout comme je n’imaginais pas l’année dernière de pouvoir vivre ce que je vis maintenant.
L’enfance, au final, c’est pas tant que ça le meilleur moment de la vie. Enfant, on est rien, certes, on est innocent et insouciant, mais on fait des choses sans interet, bref, on perd son temps. Je commence à croire que l’une des meilleures périodes de la vie… c’est celle là.
Just can’t wait…
[2 Dreams]
Les campagnes électorales sont peut-être le moment où est le plus exalté l’égoïsme de l’être humain. On y parle beaucoup de solidarité, mais en fait personne ne voit plus loin que le bout de son nez. Le retraité veut qu’on parle de lui, l’ouvrier veut qu’on parle de lui, le prof veut qu’on parle de lui, etc… Les autres, rien à battre.
[...]
Parce que l’égoïsme dont je parlais en introduction me révolte, je suis socialiste. Être socialiste c’est voir plus loin que le bout de son nez. Alors oui bien sûr égoïstement, le smic à 1500 euros ça me dérange : que des personnes qui ont un boulot de merde juste parce qu’ils n’ont pas eu le courage de faire leurs exo de math en rentrant chez eux le soir au collège, et donc n’ont pas eu le niveau pour continuer des études, gagnent plus que moi qui passe mon temps à faire des efforts, c’est rageant. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour refuser un peu d’oxygène à des millions de personnes.
Extraits de l’article de Hellcat (A lire !).
Entres autres arguments…
[3 Dreams]
Depuis plus d’un an que l’on se côtoit, je pense vous avoir presque tout dit ou tout du moins tout ce que je pouvais vous dire. Mais peut-être qu’il y a des choses qui restent mystérieuses et sur lesquelles vous aimeriez avoir un éclairage (halogène ou autres).
Je sais que c’est pas la première fois que je fais ça, mais ça m’a toujours fait trippé, et surtout, je penses pas pouvoir mettre beaucoup de news cette semaine et ensuite je suis en vacances à Nice. Donc voilà, je vous laisse avec ce FAQ, et je réponds dès que possible.
Donc, pour résumer, aujourd’hui c’est confession et c’est vous qui jouez le rôle du curé ;)
[3 Dreams]
Ce midi, Tony m’appelle, et me propose de le rejoindre, lui et Justine, pour manger, ce à quoi je réponds par l’affirmative. Je descends donc de chez moi, et monte dans ma voiture, profitant du beau soleil… et de l’odeur de l’essence (été oblige, me suis-je dis). Quelques centaines de mètres plus loin, un feu me force à m’arrêter, et, humant une nouvelle fois l’air chaud et humide, je retrouve cette odeur de gasoil…
Sentant que quelque chose n’allais pas (appréciez ici l’utilisation du verbe « sentir »), je mets ma voiture sur le bas côté, ouvre la portière… et remarque une magnifique flaque d’essence émanant du dessous de ma tuture…
Marmonnant un anglophone mais non moins vulgaire « holy shit », je commence à m’approcher de la trainée d’essence, quand une image de Payback me revient à l’esprit : le moment où Porter fait exploser la tuture des méchants avec son mégot de cigarette… jeté sur une trainée d’essence…
D’un saut digne d’un film américain, je m’éloigne donc de ma voiture, craignant une explosion imminente si un malencontreux fumeur venait à jeter son mégot par la vitre de sa voiture. Je m’éloigne, et – enfin – je réfléchis… que faire… Le garage Midas n’étant pas loin, je me dis que je peux peut-être aller jusque là… Je rerentre dans ma voiture, mets le contact, et vois ma jauge d’essence descendre tel un double champion du monde ski.
C’est alors qu’un bruit d’écoulement ce fait entendre, et, dans un esprit de garagiste hors pair que je ne suis pas, je me penche sous ma voiture… et remarque que mon réservoir à essence fuit comme un robinet ouvert. Résigné, j’appelle le 118 218 (aucun rapport…), et demande le remorqueur le plus proche. Il arrivera une demi-heure plus tard, et me déposa au Midas non loin de là.
Le verdict tombe quelques minutes plus tard : la pompe à carburant fuit. Seulement, là où la grosse blague réside, c’est que cette semaine même j’avais fait changé mon filtre à carburant dans ce même Midas ! En fait, ces gentils messieurs ont mal remonté la pompe a carburant, laissant ainsi mon sans plomb 95 faire les chutes du Niagara version Moyen-Orient.
Résultat des courses, une grosse frayeur, un gros énervement, une grosse engueulade de garagiste, un plein d’essence étalé sur le bitume de Reims et surtout pas de voiture pendant une semaine… Ca tombe bien, j’étais sensé partir à Nice demain avec ma voiture… Tant pis, on partira en Clio… :s
[No Dreams]
