[Nice Dream]

Archives de juin, 2007

Referendum et brainstorming blogistique

le 30 juin 2007 à 4 h 30 min dans Le Site

Deux choses, très rapidement, parce qu’il est tard :

  1. Je cherche un slogan, ou plutôt une petite phrase, ou quelques mots à mettre en dessous du logo "Le Site du Perco". Donc à vos idées, j’attends des suggestions !
  2. Je pense aussi mettre toutes les archives des anciennes versions de mon site sur la version actuelle. Par praticité, et avec le gros avantage qu’est l’indexation que ça permet, et donc la facilitation pour les visiteurs de la recherche dans ce blog…

Allez on commente, et que ça saute !

[8 Dreams]

On a un chez nous

le 29 juin 2007 à 19 h 15 min dans In my world

28 juin 2007,

Encore un levé diablement tôt, 7h ce coup-ci, pour partir à Reims. Ca faisait quand même presque (ou plus ?) d’un mois que je n’y étais pas allé, et le retour, s’il fut court, fut étonnement agréable. Je veux dire que j’étais plutôt content d’y être. Je crois que je ne m’en veux plus d’être parti de Paris. Je pense d’ailleurs n’avoir jamais été que le seul à m’en être voulu, mais le fait est que maintenant ça fait juste partie de moi. Et je l’assume d’autant mieux que tout se passe bien pour moi là bas, et pour mes amis à Paris.

Il faut peut-être aussi noter que j’y allais pour la bonne cause, à savoir la signature du bail de mon nouveau chez moi, et mon déménagement depuis mon moche studio des acobhas vers la grandiloquence de notre nouveau chez nous. Parce que oui, c’est bel et bien un chez nous.

Je suis donc maintenant en coloc’ avec Karelle, Romain, et Tony. Genre ayais, c’est fait. J’ai l’impression qu’on visitait cet appartement il y a quelques semaines, et maintenant j’ai mes clefs, et toutes mes affaires dedans. Cela semble encore irréel. Je suis en coloc’ avec trois personnes de ma promo, et membre heureux et imminent du BDE Tema 2007-2008, c’est dire si je suis bien installé à Reims.

Bref, encore le temps de remercier Mike et Greg pour leur aide indispensable dans ce déménagement, qui s’est ma foi passé à merveille. Des photos un jour.

[3 Dreams]

79

le 29 juin 2007 à 19 h 04 min dans In my world

27 juin 2007,

A l’origine je devais aller à Go Sport avec Mike, c’est dire si le début de journée à dévié. Réveil sonnant de tous ses hauts parleurs, me voilà plus ou moins debout à 9h du matin, une heure non pas relativement précoce mais totalement précoce si l’on considère mon rythme de vacances. Bref, il était tôt, mais le soleil brillait déjà haut dans le ciel, enfin surement, a vrai dire j’en sais rien c’était nuageux. Bref (deuxième fois), après m’être préparer, je descends et, ayant quelques minutes à tuer avant l’arrivée du suscité Mike, je me plante devant le PC, ouvrant sans plus attendre la page internet du forum de la fac de médecine de Créteil. Dans le tant attendu topic des résultats du concours, quelqu’un venait, quelques minutes plus tôt, de poster ce nonchalant message : « les résultats ont été affichés cette nuit et sont disponible à la fac ».

Alors impatiemment, je vais dans la rue, histoire de ne pas attendre une minute après l’arrivée de Mike, prévue pour 9h30 alors que mon portable… indique 9h24… Pas le temps d’attendre, et surtout en 6 minutes je peux m’être chié dessus environ 12 fois, soit toutes les 30 secondes, vous remarquerez le record. Ni une ni deux, je saute dans ma voiture et fait la route jusqu’à la fac. Je me gare dans la première place que je trouve, et entame ma marche vers le parvis de la fac… je monte les escaliers… les portes de verres s’ouvrent devant moi, le hall de la fac est désert.

C’est alors que, parce qu’il faut bien que quelque chose arrive, une personne apparait de derrière le mur où est placardé le tableau des résultats. C’est Louise ! Tous sourires dehors, elle me fait remarquer que je vais lui devoir beaucoup de bouteilles de champagne, avant de se jeter dans mes bras. La pression redescendu, et remplacés par nos hauts sourires, elle m’apprend qu’elle est finalement 79e, et donc largement assurée d’accéder à médecine.

Nemo et Clémence ont aussi eu leur année, et seule Julie est dans une position plus délicate, même si j’espère et je crois qu’elle ne sortira pas bredouille et aura au moins kiné, si ce n’est mieux. Bref, les nouvelles sont bonnes, et leur tombée met fin à … tellement de chose, et laisse place à tellement de chose par la même occasion.

Le soir même nous étions Louise, Mike, Greg et moi dans un bar tout à fait agréable de la capitale, à fêter ça plus ou moins comme il se doit, mais en tout cas à passer une soirée excellente. Nous trinquâmes à nos premières années respectives, car tous avions enfin trouvé nos voies, et réussi ce que nous voulions…

… and they lived happily ever after…

Bravo à vous tous, à nous tous, et à tout le monde…

[No Dreams]

C’est quand l’été ?

le 26 juin 2007 à 20 h 50 min dans Euh, non, rien...

Nan parce que là euh nan.

C’est plus possible.

[1 Dream]

Muse au Parc des Princes, le 23 juin 2007

le 24 juin 2007 à 18 h 52 min dans Musique

Comme souvent, c’est très dur de commencer une critique, et encore plus une critique de Muse, tant j’ai peur de ne pas être objectif. Enfin, de toutes façons, a quoi bon, puisque dans un absolu philosophique l’objectivité n’existe pas, et que de toutes façon une critique n’est pas forcement faite pour être objective. Pour simplifier la lecture et parce que j’en ai envie, j’ai découpé la critique en plusieurs parties…

Bref, après moultes péripéties dont je vous épargnerai les détails, nous arrivons au Parc des Princes – lieu du crime de ce jour là – aux alentours de 18h30, soit un quart d’heure avant le début prévu du concert, avec une première partie, la plus ou moins bien nommé Biffy Clyro (puisque comme je le faisais remarquer, remplacez le i et le r, et vous obtenez quelque chose de bien différent).

Première partie : Biffy Clyro.

Le groupe entre en scène et lance direct leur première chanson… et comment dire ça diplomatiquement ? Ca fait du bruit… le chanteur semble direct sorti des guerres moyenâgeuses les plus sordides, ou alors de la plus sombre des grottes préhistoriques… Leur compo n’en est pas en reste, et tout semble fait pour faire le plus de bruit possible, et pas grand-chose de plus. Heureusement, cela ne sera le cas que pour la première chanson, et certaines passages des autres, mais la mauvaise surprise passée, d’autres sont plus agréables, comme la prestation du batteur (impressionnant de vigueur), ou encore les triples vocalises (chants à trois) vraiment étonnantes bien que sous-exploitées.

La où la blague réside, car blague il y a, c’est qu’au bout de la fin du second morceau, le lead singer nous informe qu’ils entament leur dernière chanson… Au final, ils en feront une de plus, mais ça ne fait tout de même que 4 chansons au total… Le groupe repart en faisant autant de bruit qu’ils en avaient fait en arrivant, laissant quelques peu le public sur sa faim, et sous la pluie…

Deuxième partie : Archive.

Heureusement, l’attente ne fut pas énorme jusqu’à ce qu’un gentil petit monsieur arrive et nous annonce la venue des Special Guests invités tout spécialement par Muse pour l’occasion, Archive. Archive, qui est soit dit en passant un groupe d’à peu près le même âge que Muse, et dont le talent, même s’il n’est pas appliqué au même genre de musique, n’en est pas moins tout autant sinon plus important.

Comme à l’accoutumée (cf Live at le Zénith), le groupe arrive au compte goutte tout au long de la construction du magnifique morceau éponyme de leur dernier album, Lights. Même s’il ne fut pas aussi magique qu’au Zénith, cette chanson prend toujours en live une dimension unique, qu’on a retrouvée hier soir. Archive enchaîne sur l’habituel Noise, suivit du mythique Fuck U dont je me fis un fin plaisir de reprendre les paroles. Je note tout de même la majorité des titres du dernier album, avec en vrac et dans le désordre Black, Sane et Sit Back Down. Seuls les obligatoires Numb et Again ne nous restent de leurs anciens albums. Si Again fut impeccable dans son interprétation (malgré un public de merde – j’y reviendrai), Numb clôtura particulièrement mal la venue d’Archive : l’équilibre entre les instruments n’était pas bon, et on entendait très peu le second chanteur et la lead guitare, ce qui est particulièrement regrettable pour qui connait un peu leur rôle dans Numb. Dans l’ensemble, si on ne tiens pas compte des goûts du public de Muse, la prestation d’Archive fut vraiment convaincante, dans la veine de leur live au Zénith qui reste pour moi le meilleur depuis le début de l’année (rien que ça). C’est dit.

Et enfin, Muse…

Je ne vais pas vous analyser la setlist dans le détail, d’un vous pourrez la trouver partout, et en plus ça n’a que trop peu d’intérêt… Je me contenterai de commenter mon impression globale du concert : Ce fut sympa. Et c’est bien le problème, c’est que ce coup-ci, pas de grande claque ou de gros frissons de jouissance…

Le cœur du concert (avant les rappels) fut vraiment classique, et si les installations présentes (scènes, boules de couleurs, paraboles, etc…) étaient impressionnantes, leur utilisation n’était au final pas bluffante pour un sous. Leur arrivée au milieu du stade, si elle n’était pas pour moi une surprise (bah oui j’ai lu les critiques des concerts de Wembley), donne tout de suite le ton du concert : imposant. Mais imposant ne signifie pas forcément agréable, dans le sens où j’ai eu l’impression, encore plus qu’a Bercy, que le groupe avait définitivement pris la grosse tête. Et pour preuve, tous les morceaux joués ont été, à mon gout, bien trop rapidement interprétés. On avait l’impression que le groupe était pressé d’en finir, ou qu’ils jouaient plus vite pour rendre leur musique plus intense. Ce n’est malheureusement pas du tout l’impression que j’ai eu, car elle perdait énormément en profondeur.

Malgré tout, ce fut agréable de revoir surgir dans la setlist des morceaux de leurs premiers albums (je pense à Feeling good, Sunburn, Micro cuts…), mais encore une fois j’ai eu le sentiment de quelque chose de bâclé, comme si l’ampleur de l’événement suffirait à combler une performance en deçà de leurs habitudes, en tout cas musicalement parlant. Un dernier exemple pour vous convaincre, le mouvement dans New Born dont je parlais il y a peu, entre le piano et le riff de guitare, ne fut tenu que 5 ou 10 secondes… On est très, très loin de l’intensité que peu atteindre la furie des fans quand Matt la tiens bien plus de 30 secondes… comme à Arras.

Il a fallu attendre le premier rappel pour avoir un sursaut du Muse que je connais… avec une revenante : Unintended. Juste superbe, et suivie de Blackout, durant laquelle le groupe su enfin exploiter le potentiel d’un stade : deux danseurs accrochés à des ballons d’hélium ont survolés la foule. Peints en blanc, et évoluant librement dans les airs, leurs danses ont donné à Blackout une dimension unique que seul un très bon live peut donner. Surement le meilleur moment du concert… auquel succède un autre très bon moment, Bliss, et son maintenant classique lâché de ballon avec des confettis dedans.

Le groupe reviendra pour un second rappel, qui, allez savoir pourquoi, sera aussi torché que les débuts du concert… rien de notable donc, si ce n’est la pauvreté du final, sur Take a bow, et les lumières qui se rallument tout de suite après, ne laissant aucun répit au public pour profiter des heures qui viennent de s’écouler.

Conclusion (et coup de gueule).

Félicitations à ceux qui sont arrivés jusque là, vous n’inquiétez pas, c’est bientôt fini. Vous l’aurez compris, le concert était vraiment très inégal. Une première partie intrigante, une seconde partie admirable et admirée, tout cas par moi, et un concert de Muse en grande partie torché par un groupe qui, semble-t-il, se repose trop sur le grand spectacle et n’assure pas l’essentiel. Il y eu de bons moments, mais aussi de mauvais, et au final l’impression qui en ressort n’est ni bonne ni mauvaise…

Peut-être n’en aurait-il pas été  de même si le public n’avais pas été aussi mauvais. Parce que je le dis haut et fort : nan mais quel public de merde ! Je vais faire court, mais en gros, ca parlais, téléphonais, et faisais sa vie pendant Archive… Ok, ce sont des morceaux calmes qui ne font pas beaucoup de bruit, mais bordel de merde y’a des gens qui jouent, alors fermez vos gueules ! Même chose pendant Muse, mais pour des raisons différentes. Toute la foule chante, ok je le conçois, mais d’un ils chantent faux, et en plus c’est du yahourt ! « My plugin baby, na na na la gna gna my enemies ! »Et vla que ça saute, que ça pousse, et que ça fait des slams trois fois de suite… bref, un public pas vraiment mélomane, et plutôt là pour se défouler. S’il vous plait, la prochaine fois, si c’est pour vous défouler, allez faire un foot, et laissez moi profiter

On aime

On n’aime pas

Les triples vocalises de Biffy Clyro.

La prestation d’Archive.

Chanter Fuck U en pensant au public.

L’arrivée de Muse au centre du stade.

La présence « d’anciens » moceaux.

Les danseurs en ballons.

Le lâché de ballon sur Bliss.

Biffy Clyro qui fait plus du bruit que de la musique.

L’équilibrage du son sur Numb de Archive.

Les chansons jouées trop rapidement.

Globalement, un concert bâclé.

Les possibilités du stade pas exploitées.

Le public de merde.

 

Ca se la pête de trop…

[18 Dreams]