Ce n’étais même pas annoncé sur leur site web. Dans un anonymat quasi complet, puisque moi-même n’était pas au courant avant aujourd’hui. En surfant, en me baladant dans les sorties d’albums du mois, comme ça, je suis tombé dessus, comme la première fois que je les ai découvert.
Le nouvel album d’Anathema est sorti depuis presque 10 jours. C’est une compilation de leurs meilleurs titres, en version acoustique. Evidement, ca replonge dans une ambiance que j’avais oublié depuis longtemps, et dont j’avais eu une petite piqure de rappel lorsque je les avais vu en première partie de Porcuppine Tree.
Mais surtout, ça faisait des années, tellement d’années que je m’en souviens même pas, que je n’avais pas fait un truc super simple, mais que personne ne fait plus dans les gens de notre génération (et oui ma petite dame). Quand j’ai vu ça sur internet, j’ai ouvert mon beau logiciel de P2P… et j’ai éteind mon PC. Pris ma voiture, foncé à la Fnac de Reims, qui avait non pas 3, non pas 2, mais un seul et unique exemplaire du CD. Et, aussi excité que lors d’une première fois, je suis sagement passé à la caisse, payé 20 aïe euros, et je suis remonté dans ma voiture.
Tout ému, comme devait l’être à l’époque un fan des Beatles posant le diamant sur son 33 tour flambant neuf, j’ai ouvert le CD, et l’ai, tout simplement, mis dans le lecteur CD de ma voiture. C’est con, mais qui, ici, achète un CD et l’écoute pour la première fois sur un lecteur CD ? Personne puisque de toutes façons personne ne me lit, but you got my point.
Alors évidement, c’est une perle, évidement, fonce chez ton disquaire parce qu’une musique aussi belle y’a pas 200 personnes capables de la jouer. Cet album, c’est comme retraverser l’histoire d’Anathema avec la sagesse et le talent qu’ils ont acquis avec les années. C’est eux, sublimés maintenant qu’ils voient le bout du tunnel et qu’ils – semble-t-il – abandonne l’ombre et la mélancolie pour la lumière.
Je sais, c’est très poétique, mais Are you there en version acoustique c’est juste un moment de poésie.
Pour eux, pour moi, et surtout pour toi, va acheter cet album.

[1 Dream]
Y’a un truc aujourd’hui ?
Je me réveille à cause de ces putains de gentils petits employés municipaux qui nettoyait la rue avec leur putain de souffleurs de merde juste devant ma fenêtre. Ah et la rue, bien nettoyée hein, ils sont restés plus de TRENTE minutes devant chez moi…
Je sors de chez moi, bon ça va, merci le changement d’heure, il fait jour… Sauf qu’à Reims ça sert à que dalle, on y voit rien de toutes façons. Un brouillard de taré, j’arrive au campus, le parking est vide, je sors de ma voiture, j’entends rien d’autre que le glauque bruit du vent, et toujours rien en vue à part du blanc/gris/brouillard (de merde).
Je rentre dans le campus, personne dans le couloir, je le parcours sans croiser âme qui vive… pour arriver devant la cafet, viiiiite un café un pain au chocolat… Ouais bien sur. C’est ma journée, c’est fermé. Monde de merde.
[No Dreams]
Je crois que j’ai enfin trouvé quelque chose qui me calme, me pose. Coup sur coup, ça marche. C’est hyper simple en plus comme truc. Toujours la même recette, mais ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas marchée aussi bien. La Musique. Nommons, puisque ça fait du bien autant partager. Ces jours-ci, c’est Imogen Heap. Je n’avais pas écouté ça depuis… Beijing. Mais d’abord le background.
Depuis que je suis rentré, et même parfois là-bas, je me suis rendu compte que j’étais d’humeur vachement plus instable. Je m’énerve pour rien, je suis par moment assez nerveux, tendu. Pourtant ce n’est pas vraiment un truc qui me définissait jusque là. Sauf que depuis quelques temps, c’était là. Sans vraiment de raison. Il faut croire que les choses ne coulent plus toujours autour de moi, et parfois ca clash. Et je n’aime pas vraiment ce côté-là, le fait de ne plus être quasiment toujours calme.
Et ça faisait un bout de temps que je n’avais pas été si. Posé. La recette est pourtant simple. Je ne sais pas, cette musique me calme vachement. Alors poussons le bouchon. On éteint tout dans l’appart. On sort la chicha de son carton, on y met ce délicieux tabac saveur thé, on allume les lumières rouges. Imogen Heap dans l’air. Ca ressemble à un putain de rituel de secte dit comme ça. Mais là, bordel, je suis bien comme dirait Céline D. Evidement j’aimerai partager ça avec quelqu’un. Et je vois qu’une seule personne.
Je regrette un peu ce temps, où, rentrant sur Paris, quasiment tous les vendredi soir, c’était ce petit rituel, mais ensemble. Ca faisait un bail que je m’étais pas fait un chicha, et qu’elle n’avait pas eu cet effet sur moi. Dude elle m’a posé, un truc de fou.
J’avais toujours un truc devant moi qui me motivait. La Chine, je ne crois que tout le monde en est conscient. Et là… je suis sensé aller en stage pendant 6 mois à partir de Janvier. Et non, ça ne me fait pas si envie que ça. Je flippe un peu à vrai dire. C’est le pas de plus qui m’éloigne de la bonne période, et de la Chine… Même si au fond, je sais que ça se passera bien. Ca s’est toujours bien passé jusque là, et même les gros changements (qui a dit partir habiter à Reims ?), se sont bien passés. C’était quitte ou double, et jusque là aucun regret. J’espère juste que cette étape ne me décevra pas.
[2 Dreams]
A Reims Management School, on a des profs qui ont la classe. Quand tu les vois, tu vois la classe, quand tu les sens, ils sentent la classe, le style incarné, la préstence ultime, bref, à Reims Management School, certains de nos profs SONT la classe her-self.
Je sens dans l’assemblée quelques personnes pas convaincues par mon discours.
Ok, vous l’aurez mérité.
La preuve Ultime.
[1 Dream]
Que penser quand ton prof, costard classe et cravate dénoué au bout de 2 minutes, réprime bâillement sur bâillement ?

[1 Dream]