le 30 mars 2009 à 12 h 25 min dans Musique

Commençons par le début : Je crois que cet album est le meilleur qu’Archive n’aijamais fait. Je ne suis pas encore sûr de cette affirmation, mais ce qui est sûr, c’est que c’est le plus abouti et le plus mature.
C’est bien simple, dans cet album on retrouve tout ce qui fait Archive. Que ce soit le retour de chansons rappée à la Londinium, de chansons plus légères et mélodiques à la You all look the same to me, ou de morceaux plus sombres de l’époque Lights. Les différents sons expérimentés par Archive dans un seul et même album, travaillé et ciselé à l’extrême. Aucun son n’est là au hasard, et le tout est parfaitement maitrisé de bout en bout.
Il y en aura pour tous les fans d’Archive, peu importe quelle période vous préférez. Pour les autres, il vous suffira de ne pas vous arrêter aux premiers morceaux (les plus sombres, qui peuvent rebuter certains), ni à la première écoute… et vous trouverez ici la parfaite introduction à un groupe unique et juste… brillant. L’album est déjà très long, et la seule chose qu’on peut regretter… c’est qu’il ne dure pas plus longtemps.
- Verdict: Direct dans le Hall of Fame
[1 Dream]
Cette journée aurait pu être bien plus terrible si :
- Je n’avais pas pu dormir jusque 11h30.
- Je n’avais pas été prévenu du changement d’heure.
- Il n’avait pas fait beau.
- Le déménagement ne comprenait qu’une quantité restreinte de meubles.
- Je n’avais pas mangé une carbonnade dans une brasserie à Reims.
- Mon futur appart ne m’avais pas plu (pensez à Einstein : tout est relatif).
- Je n’avais pas eu cet appel inattendu mais qui tombe à pic.
- Je ne m’étais pas rendu compte que le temps qui passe ça a aussi des avantages.
- Je n’avais pas comme perspective deux choses über trop bien :
o Demain j’ai ma place pour Metric.
o La prochaine tournée d’Archive se fera avec TOUS les chanteurs du collectif, et donc ils pourront jouer des morceaux de Londinium a.k.a l’album ultime pour faire l’amour = jouissance live en perspective.
[2 Dreams]

Je crois qu’on arrive à la moitié. 3 mois derrière moi, et 3 autres devant. C’est toujours une sensation étrange, l’impression d’être en plein milieu de quelque chose, d’avoir son rythme, et se dire que ça va durer encore un bout de temps. Même si au fond je sais que ça s’arrêtera, comme je savais que le voyage en Chine allait se finir un jour – même si la c’est un peu différent. Ce n’est pas parce que je ne l’écris plus que la Chine ne me manque plus. J’y pense tous les jours, littéralement, au moins une fois par jour, quelques minutes, mais c’est présent.
Je ne pense pas que ce sera autant le cas pour mon stage chez Ubi, mais j’y repenserai forcement plus tard. Surtout pendant les mois qu’y m’attendent après la rentrée. Les quatre derniers mois à Reims (si tout va bien et que j’ai mon concours pour partir à l’étranger – again). Ca fait bizarre, on en parlait souvent, mais je ne les ai pas vus arriver. Septembre – Décembre. Et après, fini Tema, fini Reims. Six mois de stage, un an à l’étranger… puis le travail, la « vraie » vie. Plus de la moitié du chemin a été parcouru, et ça fait vraiment bizarre. J’ai encore l’impression d’à peine commencer.
Pourtant je vois bien le temps passe, certaines choses changent, et les gens prennent des chemins tous différents. L’autre jour j’ai croisé une vieille connaissance dans le RER, une même connaissance qui vient de se fiancer avec une autre personne que j’ai connue il y a encore plus longtemps. Tous les deux d’ici, comme quoi on finira tous consanguins. C’est pour ça qu’il faut que je me barre. Malgré toutes les attaches que j’ai ici, en France, à Paris, j’ai l’impression qu’au fond ca ne colle pas pour la suite. Tous les gens s’installent, se stabilisent, et j’aimerais bien faire de même. Ou au moins avoir l’occasion de le faire. Seulement j’ai l’impression que ce n’est pas ici que je le ferai.
On va encore dire que je fais des articles de dépressif, mais j’écris avec le sourire, et une certaine envie de voir ce qu’il y a après. Je pense également qu’il est important de signaler que j’écris en écoutant le nouvel album d’Archive, ce qui forcement « aide » à la réflexion métaphysico philosophique. D’ailleurs, même si ce n’est qu’une première écoute, je peux déjà vous dire que c’est un grand album. Peut-être même leur meilleur.
[No Dreams]
Il se passe quand même une infinité de choses dans une journée. Mis à part le travail, qui forcement, occupe pas mal, il ya tout un tas de détail que l’on remarque pour mieux les oublier le lendemain.
Tout à l’heure, dans le RER, il y avait un rat. Genre un bon gros rat bien dégeux et bien dodu. J’imagine que ça ne doit surprendre personne, mais même si je me doutais qu’il y en avait, je n’en avais jamais vu. Et sur le coup, ouais, c’est assez crade comme impression. Tu me diras, c’est pas pire que le couple de moche qui s’est senti obligé de roucouler tout le long du trajet alors que la rame était blindée de monde, et évidement, j’étais collé à eux. Ouais des choses me manquent, je suis aigri, et j’emmerde le monde.
Autre détail de la journée, sur le retour ce soir, dans le RER encore, il y avait des contrôleurs. Bon jusque là rien de choquant, et forcement, ils m’ont contrôlés. Il faut savoir que ces mêmes contrôleurs, je les vois absolument tous les matins depuis 3 mois, et je ne les ai JAMAIS vu contrôler un blanc. Toujours des noirs, des arabes, mais jamais le Français pure souche moyen, genre qui s’appelle Jean et qui bosse dans une banque. Deux solutions : ce sont des gros racistes, ou la majorité des gens qui fraudent sont des noirs et des arabes. Les deux sont tout aussi probables.
Fin de la digression. Ils viennent donc me contrôler, et je leur donne donc mon Navigo, sur quoi le mec semble me dire un truc… seulement avec mes écouteurs ne n’avais pas entendu. Je les enlève, et il me claque un truc du genre « Ah bah les jeunes ils manquent pas de respect ! » (ce qui déjà n’est pas correct par rapport à sa pensée, qui a mon avis, était plutôt le contraire, m’enfin passons). Intérieurement, j’ai revécu l’épisode du Mc Do de y’a pas si longtemps, et a posteriori, j’aurais vraiment dû leur péter à la gueule. Mais bon, ensuite la petite mamie m’aurait regardé de travers (et Cutie #2 aussi donc bon – oui il faut savoir que j’ai 2 Cuties que je croise parfois dans le RER).

Tout ça pour dire que je suis peine et désespoir : je viens de me rendre compte que Metric vient d’annoncer ses dates de tournée. Evidement, la date Parisienne est déjà complète, d’un côté, quelle idée quand tu es Metric de faire la Maroqu’, ils croient vraiment avoir uniquement 50 fans ? Putain, c’était une bonne journée avant que j’apprenne que le concert de Metric était complet (juste après avoir appris son existence, imaginez l’ascenseur émotionnel). Bon, EBay.
Edit : C’est définitivement une journée de merde. J’apprends qu’il va y avoir un concert de Sia, je suis joie, et ouais il y a des places, j’ai envie de dire « a ma guise » et… ouais, c’est le 4 mai, soit le même jour que celui de Moth.r Fuc..ing METRIC !
[2 Dreams]
le 20 mars 2009 à 1 h 06 min dans Musique

Alors là, juste un gros orgasme musical.
Bon, ok, la première partie – un groupe nommé Louis XIV, et ce n’est même pas une blague… - se résume assez vite : ils doivent bien y avoir des gens qui aiment la merde. Je sais pas si l’ingé son était bourré, ou si le manager de l’ingé son était bourré et ne s’est pas rendu compte que le son était géré par sa femme de ménage, mais c’était immonde.
Par contre, la prestation des Killers… OMG. Encore une fois, le Zénith en a mis plein la vue, avec un son et lumière juste magique, comme souvent pour les concerts là bas. Écrans géants, effets de lumière, explosions, confettis, bref, le grand jeu. Niveau zizik, autant les chansons du dernier album ne faisaient pas bouger la foule, autant les autres, tu sens que c’est clairement au point, juste un gros bonheur.
Du mauvais mais on s’en fout (la première partie), du moyen (les quelques chansons du dernier album), et surtout de l’awesomness en barre (le reste).
[4 Dreams]