Ca fait plus de 10 jours que le nouvel album de Stellastarr* est sorti, et je n’étais même pas au courant. Quelle tristesse… maintenant soignée musicalement. Du genre je télécharge l’album à 2h30 du mat’, ça arrive 5 minutes après, je met ça sur mon MP3, hop, sur les enceintes, et je me pose sur mon canap’. Rien faire d’autre, de l’écoute pure, en pleine nuit, sur mon canapé.
Première écoute assez mitigée, comme souvent… et puis 2e écoute, et 3e, et une écoute en voiture dans la bien nommée Stella’, et ouais, ok, l’album est très bon. Pas au niveau de leurs anciens et excellents albums, mais très bon tout de même. Et puis, pour 12$ sur leur site officiel, ce n’était pas un gros investissement pour soutenir un groupe que j’adore et qui ne connait pas le succès qu’il mérite. C’est dit. Just fucking buy it.
Je viens d’aller chercher le pain il y a 5 minutes, et devant la boulangerie il y avait une mendiante par terre avec son enfant. La nana qui est sortie juste avant moi de la boulang’ se voit réclamé de l’argent par la mendiante, sur quoi elle lui rétorque que pour avoir de l’argent il faut aller travailler, et que c’est trop facile de se poser par terre et de réclamer la charité.
Dans l’absolu, c’est pas faux, mais c’est le genre de truc que tu te garde carré là où le soleil ne brille pas quand t’as pas la moindre idée de 1- ce qui a amené cette personne à faire ça 2- tu sais pas ce que c’est de mendier.
Du coup, je suis monté dans ma caisse, j’ai baissé la vitre et je lui est calé un « c’est sûr qu’elle a choisit d’être là ! » (ce qui avec du recul est une remarque de merde), et j’ai démarré en trombe en lui coupant le passage. I know, I’m pure evil.
[No Dreams]
Hier, ça faisait un an que j’étais rentré de Chine. J’étais dans mon jardin, là même où j’étais assis l’an passé, avec mes amis les plus proches réunis pour mon retour. Je me souviens presque parfaitement du sentiment que j’avais, j’étais vraiment absent, avec la tête ailleurs, en essayant de réaliser que ça y est, c’était fini. Un sentiment hyper étrange, j’étais content d’être rentré, entouré de famille et amis, mais ça parraissait irréel alors que le matin même j’étais dans mon appartement de Jiamingtongchen, je venais à peine de faire l’ultime route vers l’aéroport de Pékin, et puis, presque tout d’un coup, j’étais là.
J’ai du mal à croire que ça fait déjà un an, ça me parait vraiment comme étant hier… mais pourtant, quand je regarde le chemin parcouru depuis ! C’est étrange. En tout cas, et il fallait s’en douter, plus le temps passe plus j’ai envie d’y retourné. Non seulement j’en ai envie, mais je suis serein à l’idée d’y retourner, je pense m’être fait une raison, et j’y retournerai fully aware que ce ne sera pas comme je l’ai vécu. Je veux dire, même la route Baghdad est bitumée maintenant…
Dans un tout autre registre, ça fait maintenant presque deux semaines que je suis en vacances, et le bilan, c’est que j’ai envie de retourner travailler. J’avais besoin d’une dizaine de jours, et maintenant je commence à m’ennuyer. Alors je bosse à droite à gauche, encore pour Ubi en tant que Forum Manager, ou pour mes parents sur diverses choses, ou encore pour Assassin’s Creed France… tout en gardant une bonne place pour la glande dans mon emploi du temps.
Je commence déjà à avoir des idées sur ce que j’ai envie de faire pour mon prochain stage, en Janvier prochain, et ça, c’est nouveau. L’année dernière j’étais un peu tout pommé, et après avoir changé d’orientation 74 fois, j’ai trouvé mon stage chez Ubi. Les choses se font toujours un peu à l’arrache, mais ça me réussis ! Là, ce sera peut-être en Inde, peut-être de nouveau chez Ubi, ou chez Sega qui sait… Il va falloir approfondir tout ça.
Il y a dix jours, j’étais au concert de Leonard Cohen. Je fais pas mal de concert, des bons, des moins bons… mais celui-ci, OMG. Peut-être est-ce dû au style de musique, ou à l’age et l’expérience de l’artiste, mais je n’avais jamais vu un concert aussi maitrisé. Avec un amour pour la musique intact et impressionnant, des instrumentalises avec un talent fou, et une classe sur scène… quelle classe.
Je vous laisse faut que j’aille m’éclater le ventre au Sappo.
[No Dreams]