[Nice Dream]

Hello Ladies

[2 Dreams]

Livin’ on a Prayer

Je crois que pour une fois le titre de cette news parlera à tout le monde.  La plupart du temps, voire tout le temps, j’utilise des titres de chanson pour mes titres de news ici. Une bonne façon pour vous de vous imprégner de mon environnement musical, si tant est que vous le souhaitiez.

D’ailleurs, je suis joie et bonheur en un seul être, Anathema vient d’annoncer la sortie de son prochain album, après – juste – 7 ans d’attente. Je vous invite à aller voir les covers de tous leurs albums si vous connaissez un tant soit peu le groupe, ça permet  de voir hyper clairement la progression et l’évolution du groupe, de l’ombre vers la lumière. Depuis plus de 5 ans, s’il y a un groupe qui m’a accompagné partout, c’est celui-ci. Les autres vont et viennent plus et moins avec les modes et les humeurs.

Je viens de passer le « cap » des deux mois de stage chez Cisco. Plus que quatre avant le marathon Barcelone – Boston – Dublin. Je déconne souvent avec mes potes en disant que je ne reviendrai pas en France après ça. Je n’y ai jamais vraiment cru, pour la simple et bonne raison que je n’en sais absolument rien. Je ne sais même pas si j’en ai envie, je veux dire, on verra sur place. Mais c’est con, à force d’en parler, de blaguer autour de ça, je commence presque à flipper de jamais revenir… et d’un autre côté, je ne vois pas d’autre solution. Il y a un truc réel et profond : j’ai besoin de me barrer, j’en ai marre de ce pays qui stagne. J’ai l’impression que je vais gâcher mon temps à essayer de construire quelque chose ici, dans cet environnement-là. Il faut que je me casse, ce rythme de vie me fait chier.

La question est, est-ce que tous les trucs qui tournent en rond dans mon crâne se barreront une fois que je serai parti ? On est d’accord, je me fais des films.

Oh tiens rien à voir, mais Breaking Bad season 3 commence ce soir aux US ! Je suis empli d’espoir après la déception Lost S06.

Percostiquement vôtre.
Alex

[No Dreams]

I’ll send you my love on a wire

Cette année, j’ai pris deux résolutions. Ouais je sais on est le 15 mars et je n’en parle qu’aujourd’hui, mais pour une fois je me suis dis que j’allais commencer par les appliquer avant de commencer à glousser.

Deux résolutions donc. La première, c’est celle de donner 1% de l’argent que je gagne tous les mois à des associations. C’est classique, ça va surement faire marrer certains d’entre vous, et beaucoup trouveront ça un peu vantard d’en parler ici. Mais bon, je suis prêt à accepter cette contrepartie si ça peut inciter certains à faire de même. Car même si je fais surement ça pour de mauvaises raisons (bonne conscience, flemme de faire les choses moi-même, etc.) au moins je participe surement à quelque chose. Aucune idée de quoi ni de comment, mais bon. Du coup, la lutte contre le Sida et le Cancer en ont profité, la lutte contre la faim aussi, tout comme l’association des radios indépendantes qui fait en ce moment sa promo sur Radio Nova.

L’autre résolution, puisqu’il y en avait deux, est la suivante : acheter des albums. Parce que ça fait des années que j’écoute le travail d’artistes formidables, que j’essaie tant bien que mal de soutenir ceux qui en ont besoin et qui le mérite, mais j’estime que ça ne suffisait plus. Alors voilà, je reprend du début, et toutes ces chansons que j’ai écouté des centaines de fois, je vais peu à peu les avoir en CD. Victimes de ce mois-ci : Anathema – Hindsight, Metric – Old World Underground, Metric – Live it Out et enfin Stellastarr* – Civilized.

Au final, j’ai toujours voulu faire ça. Simplement, je suis jeune, je suis étudiant, et comme beaaaaucoup d’entre nous, j’ai pas vraiment le luxe de pouvoir m’acheter un CD en import à la Fnac à 24€ pour le laisser dans son plastique vu que j’ai déjà les mp3 depuis des semaines. Là, j’ai un salaire, certes je dois mettre de l’argent de côté pour mes projets futurs, mais je pense que c’est également le moment de rétribuer tous ces gens qui indirectement m’ont aidé à arriver jusque là.

Et puis faut arrêter de déconner, 24$ pour deux – excellents – albums de Metric, livrés depuis le Canada, alors que c’est 25€ l’un à la Fnac, c’est pas vraiment du vol. Et bordel ils le méritent.

[No Dreams]

Short-circuit

En fait, je crois que j’ai attendu bien trop longtemps pour écrire ici. Je me souviens à peine de cette époque où j’écrivais ici presque comme une thérapie. Peut-être qu’il aurait été bien de ne pas arrêter ce rythme-là. Ce que je veux dire, c’est que j’ai couché hier sur le « papier » un truc que je garde depuis longtemps en stock. Alors forcement, c’est sorti un peu violemment, la fatigue, l’heure tardive, et la musique downtempo n’aidant résolument pas.

Je ne vais pas mentir, j’ai été, et je suis encore, vachement déçu de mon stage. Mais ce que j’ai écris, c’est un condensé de cette frustration de ces dernières semaines. La réalité de mon quotidien, c’est que je me suis fait une raison, et qu’au final les journées passent bien. Je ne suis pas passionné par ce que je fais, donc je me contente de le faire, sans me fouler, très tranquillement, avec un certain jemenfoutisme presque. J’avais le choix entre rester et me barrer, j’ai vraiment considéré les deux, et j’ai choisi de ne rien bousculer. Je ne vais pas entrer dans les raisons, mais elles sont diverses : impact sur le CV, flemme, peur de me retrouver sans rien, salaire, etc.

A vous de vous faire votre avis là-dessus, de penser ce que vous voulez. En attendant, les journées et les semaines passent étonnamment vite.

[No Dreams]

Electricity

On doit être à quelques jours d’un anniversaire pas très plaisant. Je ne sais pas pour quelle raison sensée, je repensais à ça il y a quelques minutes. J’ai juste envie de lui envoyer un texto anonyme disant « Salope ». Preuve s’il en fallait une, que j’ai encore des réactions hyper mature quand il s’agit de « ça » – irony.

J’ai hâte de cet été, ahaha, elle est bonne celle-là quand on arrive à peine en mars. L’idyle d’Ubisoft est bien loin, et cette année le stage ne se passe pas comme prévu. Beaucoup trop d’espoirs mis dessus, pour pas grand-chose, voire rien. Je perd mon temps dans ce stage, et il n’y a pas grand-chose de plus désagréable.

Je sais ce que vous pensez : pourquoi je me barre pas ? Pourquoi je suis pas déjà parti ? Parce que je suis un coward. Parce que si je valide pas de putain de stage, je peux dire au revoir à Boston et Dublin. Ce serait un peu con, vu que c’est la chose que j’attends le plus depuis mon retour de Pékin : me rebarrer.

Je ne peux pas mettre en péril ça, et je vais donc docilement faire ce que j’ai a faire, sans m’en plaindre, car après tout je ne suis pas vraiment bien placé pour me plaindre. Et puis ce n’est pas si horrible que ça, c’est juste que je me fais chier. Tampis.

J’ai envie d’être saoul de nouveau, de hook up with a stranger in a bar, de rouler pendant des nuits chaudes, j’ai envie de me casser, j’ai envie de partir d’ici, même si le prix à payer doit être insensé. Mais ça ne restera que des paroles, pour le moment. Le 18 juillet je serai libre, en Aout je serai – inch Allah – au soleil de Barcelona, loin de tout, et surtout, sans en avoir rien à foutre de rien, car quelques semaines après, je me casserai.

Je ne sais pas si je reviendrai. Là, maintenant, je n’ai pas envie d’en revenir. Rentrer de Chine me semble maintenant une erreur, mais j’avais les études à poursuivre. Maintenant que je suis presque en fin de route, rien ne m’oblige à revenir. Dans quelques mois, au revoir.

Je me suis trop éloigné de ce que j’aimais, de mes « rêves », aussi humbles soient-ils. Et pourquoi au final, pour un titre et un nom sur mon CV ? Fuck that.

Bon, ça ira mieux bientôt, les séries reprennent, les beaux jours arrivent, Splinter Cell et Alan Wake aussi, sans parler d’une série de concert qui s’annonce bien. Now you see what I have to look forward to ? (almost pathetic)

One love.

Perco.

[No Dreams]