[Nice Dream]

Archives de mai, 2010

Sia – Live @ Olympia, 18/05/10

le 18 mai 2010 à 23 h 12 min dans Concert & Musique

J’ai fait beaucoup de concerts dans ma vie. Enfin, beaucoup, je ne sais pas à partir de quel moment on peut dire ça, mais je pense en faire bien plus que la moyenne des gens. J’ai commencé sérieusement il y a un peu moins de 4 ans, et j’en ai fais une trentaine depuis. Du coup, ce n’est jamais très facile de les comparer les uns aux autres, et de trancher si tel ou tel concert était meilleur que l’autre. C’est même clairement impossible.

Mais il y a des concerts qui se démarquent. Archive @ Zénith, 2007. The Do @ Cartonnerie, 2008. Leonard Cohen @ Bercy, 2009. Et je pense que pour cette année, ce sera Sia @ Olympia. Il y avait ce petit quelque chose, cet amour de la musique qu’on ne voit pas à tous les concerts, malheureusement. C’était simple et à la fois bourré de talent. Je ne comptais plus les vagues de frissons.

Au dessus de tout, il y avait un attachement entre Sia et le public que je n’avais jamais vu chez aucun autre artiste. L’ovation lors de son arrivée sur scène était hors du commun, je n’avais vraiment jamais vu ça. Et puis, au fil du concert, j’ai compris : Sia est adorable, communicante, elle fait des blagues, raconte des histoires, salue les fans qu’elle reconnait, et j’en passe. Le public lui rendait très, très bien, avec un répondant superbe, et un respect extrêmement rare lors des chansons, surtout pour le public parisien. Le silence lors du break de Breathe Me a duré 5 bonnes secondes, pas un sifflement, pas un bruit, pas un souffle…

J’aime déjà énormement la musique de Sia, mais à la sortie de ce concert, j’avais vraiment l’impression d’avoir reçu bien plus qu’une interprétation live de ses chansons. Ce qu’elle offre sur scène va au-delà, et j’ai rarement été aussi emballé en sortant d’un concert. C’était une fois de plus un moment unique, dont le seul défaut est d’être éphémère.

[1 Dream]

Terrible Love

le 16 mai 2010 à 19 h 10 min dans Musique

Y’a des moments, tu te dis « why bother ». J’ai de nouveau l’envie / l’intention de revenir dans ces colonnes délaissées, en particulier en me remettant à écrire des critiques, de disque, de série, de jeux… mais après tout, why bother ?

Why bother, quand, par hasard, en feuilletant le Télérama de ma mère, je tombe sur une critique du dernier album de The National. Même avec beaucoup d’effort, je n’aurais pas réussi à écrire quelque chose d’aussi juste et simple.

The National – High Violet

[No Dreams]