Archives de la catégorie ‘Cinéma’
le 24 août 2007 à 17 h 03 min dans Cinéma
Ah, Premonitions, enfin un film qui promet d’être aussi original que grandiose : Une femme "voit" la mort de son mari avant que celle-ci ne ce produise vraiment, et se retrouve confrontée à un dileme cornelien : le sauver, ou non. Il ne manquerait plus que des méchants n’arabes, Bruce Willis et R2D2 pour qu’on est tous les éléments du film basico-basique américain.
Bon, comme vous pourriez vous en douter, le film est mauvais. Mais, ce qu’on aime pas dans Premonitions, mis à part le jeu d’acteur transparent, la fin/morale christianno-bidon, les péripéties illogiques, le rythme inexistant, l’histoire banale et finalement plate, et la réalisation sans remous, ce sont les musiques. Une musique absolument omniprésente durant toutes les scènes du film, avec les violons chiallants et les pianos sensés distiller un semblant de suspens.
Si vous vous attendiez à une comédie sentimentale, c’est raté, à un film d’action, idem, ou encore à un film qui fait peur, encore moins. Par contre, si vous vouliez perdre votre temps, c’est gagné.
04/20 (Bouse du mois).
[1 Dream]
le 19 août 2007 à 23 h 58 min dans Cinéma
Trois ans après La Mort dans la Peau, et cinq ans après La Mémoire dans la Peau, revoilà revoici Jason Bourne en guest star du grand écran. Pour l’occasion, c’est le troisième volet d’une saga qui prend fin qui arrive dans les salles obscures, une saga quelque peu marginale dans le vaste monde des films d’action et d’espionnage américains. Si vous n’avez pas vu les deux premiers épisodes, passez votre chemin et allez donc faire un tour au vidéoclub du coin pour laver votre inculture.
On avait laissé notre Jason Bourne encore une fois en pleine cavale, juste après qu’il ait découvert que Jason Bourne n’était pas son vrai nom, et après avoir majestueusement vengé sa dulcinée. Sa quête d’identité continue donc, et sur ce point les fans de la saga pourront au moins assouvir leur attente : Celle-ci prend bel et bien fin, et comment.
Mais le film en lui-même, que vaut-il ? Telle est la question que tout le monde se pose, et telle est la réponse personnelle que je m’en vais vous donner : Il est énorme. On retrouve tout ce qui faisait l’originalité des premiers épisodes, à savoir des combats, des poursuites et autres cascades sans concession, ca ne se regarde pas dans les yeux pendant trois quarts d’heure et ça ne traine pas en blabla. Sauf que ce coup-ci, les grands moyens ont été employés.
N’ayons pas peur de la tôle froissée, des os brisés, et des poings en sang, puisqu’ici c’est de l’action pure et dure. Dure et virile, mais sans artifices, et c’est exactement ce qui fait la puissance de la saga. Pas de musique pompeuse avec un homme armé qui sort des flammes au ralenti avec un enfant dans les bras. Nous avons ici… quelque chose de plausible. Jason Bourne n’est pas Superman 2, il se pette les phalanges en tabassant un mec, se casse la cheville en sautant d’un train, et s’ouvre l’arcade quand il se bouffe un mur (et dieu c’est que le bougre est gourmant en mur).
Et que dire du rythme du film. Si le premier allait à cent à l’heure, et même si le second manquait parfois de rythme, La Vengeance dans la Peau remonte largement le niveau. Tout au long de ces deux heures, presque pas un répit ne vous sera donné.
Faut-il que je dise mot sur la performance de Matt Damon, qui est encore une fois du même acabit…. Bref, ce Vengeance dans la Peau est dans la lignée des précédents, et fait largement honneur à la saga. Plus rythmé, plus puissant, et surtout donnant enfin toutes les réponses aux questions laissées en suspens, La Vengeance dans la Peau est un grand film, un troisième et ultime épisode d’une saga grandiose qui gardera une place à part dans les films d’action. Le meilleur de la saga, un film puissant et intelligent, et facilement l’un des tous meilleurs films de l’année. John Mc Lane a du souci à se faire. Et pas qu’un peu.
18/20.
" You look tired Pam, you should get some rest… "
[No Dreams]
le 19 juillet 2007 à 2 h 06 min dans Cinéma
Bon, l’idée était plutôt bonne. Un Bruce tout puissant 2, avec en héros Steeve Carell, le fameux manager de la série The Office, bref, la valeur montante du cinéma comique américain. Si Jim Carey avait son The Mask, Steeve Carell n’avait pas encore son film culte… et ce n’est pas prêt d’arriver avec Evan Almighty…
Ce coup-ci, Dieu personnalisé par un Morgan Freeman en piètre forme, demande à un politicien, Evan Baxter, de construire une Arche. Oui, une arche de noé, exactement. Car il faut le savoir, le déluge approche à grand pas, la référence est d’ailleurs frappante, celui-ci est prévu… pour le 22 Septembre.
Ca aurait pu être drole, mais ça ne l’est pas. Steeve Carell, que j’adule au plus haut point dans The Office, perd ici tout son mojo, et n’est pas drôle pour un sous. Les gags tiennent plus de la classique comédie familliale (Imaginez une comédie américaine où le héros pas doué construit une arche…) que du vrai bon film comique, et si on est tenté de sourrire par moment, on ne rit jamais vraiment.
Sans parler de l’intervention des animaux, arche oblige, dans la construction de celle-ci, vous obtenez un mix entre la Bible, Sauver Willy, et Les vacances de Mr Bean. C’est pas indigeste, mais y’a quand même des grumaux. Si on ajoute à ça la morale écolo à deux balles, la leçon de foi, et les méchants polititciens, je crois que la liste des défauts est déjà trop longue pour aller chercher des qualités… qui se font d’ailleurs plus que rares.
Pas franchement poilant, classique au possible, bref, pas du tout ce qu’on attendait du premier vrai film comique à l’américaine avec Steeve Carell.
Parait-il que ce serait le film comique le plus cher de l’histoire… Les acteurs y sont (même s’ils sont mauvais, ils coûtent cher), les effets spéciaux aussi (même s’ils servent à rien et sont moches, ils coutent cher), bref il manque plus que l’humour…
[No Dreams]
le 17 juillet 2007 à 17 h 33 min dans Cinéma
The Contract, c’est le genre de film dont la première scène résume l’intégralité de l’esprit du film.
Celle-ci nous présente un Morgan Freeman tout de noir vétu, avec le costard et la cravate noire, et la peau noire, bref, un vrai Hitman comme on en avait pas vu depuis le Transporteur 2, ou presque. Et donc ce cher tueur à gage professionnel arrive sur une grande esplanade dépeuplée, et tout au bout, il y a une sorte de receptacle dans lequel git une flamme à en faire pâlir les JO de Pekin. Mr Freeman arrive donc devant la flamme, et, après avoir lu un petit bout de papier, le jete, l’air grave, dans la susdite flamme. Et enfin, il se retourne, l’air encore plus veugra, se saisit de son telephone, et sans même composer un numéro, ni même que quelqu’un ne dise "allo?", il s’explacama, l’air extra-veugra : "I’m on it".
A ce moment précis, la seule chose dont rêve le téléspéctateur ou cinéphile déçu, c’est que Morgan commence à faire des claquettes et accepte le contrat en envoyant un texto du type "ok sa march jmen oqp. bisou". Seulement non, ça se prends la tête pour rien et ça veut faire les choses bien comme dans un vrai film hollywoodien surproduit et surclassique. Le reste des 1h30 de films enchaîne les péripéties de merde et au bout de 10 minutes on sait exactement comment les choses vont se dérouler, car des films comme celui là, il y a 264 par an qui sortent, et si on compte le nombre d’année depuis lesquelles hollywood existe, ça fait un petit paquet.
Enfin voilà, il sauve le gosse à la fin, et personne ne meure sauf les méchants.
Voilà, maintenant vous pouvez, au lieu de donner l’argent du billet de cinoch à UGC, m’envoyer la somme prévu à mon adresse perso. Vous me devez bien ça, je vous ai évité de gâcher 1h40 de votre vie.
[4 Dreams]
le 5 juillet 2007 à 6 h 44 min dans Cinéma
Je commencerais par dire qu’il est 06h25 du matin, donc oui, ce sera une breve critique. Juste histoire de donner mes impressions sur ce tant attendu Die Hard 4.
A l’époque du premier Die Hard, il y a presque vingts ans maintenant, c’était une autre histoire, les films d’action hollywoodiens ne poussaient pas comme le lychen sur un arbre humide, bref, c’était, pour son époque, un très grand film. Alors comment reproduire ça après vingts ans quand il sort environ 50 films d’action par an ? A vrai dire, je ne crois pas que ce soit possible, et d’ailleurs, ça n’a pas été reproduit avec ce 4e opus, je vous le donne dans le mille.
Disons que dans ce qui se fait de nos jours, Die Hard 4 prend ce qu’il y a de bon, garde aussi les bons vieux clichés tellement chers à la série des Die Hard, et, même s’il veut en faire trop à mon goût, réussi tout de même à être digeste et "relativement" modeste. Ca aurait pu être pire, vu l’attente que le film a susité. Mais non, je pense juste que c’est un très bon film d’action, qui fera jouir comme il se doit les amateurs de la série, qui, même avec le temps et un John Mc Lane chauve et vieillissant, reste comme qui dirait comme au bon vieux temps.
Enfin presque, puisque celui-ci perd quand même de sa superbe, avec moins de cynisme, et une image du superhéros répondant à l’appel du devoir, ce qui ma foi reste loin d’être le cas dans les premiers épisodes. On n’a plus vraiment l’impression que McLane se retrouve coincé et obligé de faire le sale boulot à contre-coeur, à l’image de quand il fut, il y vingts ans, enfermé dans ce Piège de Cristal…
Certains diraient "c’était mieux avant", mais je me contenterais de résumer mon avis en trois points : C’est bien modernisé, ça ne prends pas (trop) la grosse tête, et ça reste plutôt fidel à la saga. Bref, une réussite, pas complète, mais satisfaisante.
Allez, Yipikaye Mother Fucker !
[No Dreams]