[Nice Dream]

Bad circumstances

Je sais, je ne devrais pas écrire dans ce genre de moment. Mais paradoxalement, c’est un moment où j’ai besoin d’écrire. Ma sœur vient de m’appeler pour me prévenir que Wifi venait d’être emmené en clinique… La raison reste obscure : il ne se levait pas, tremblait, etc.… Contrairement à ce que j’aurai pensé, ma réaction fut… très terre à terre. J’ai pour une fois joué le rôle du relativiste et de l’optimiste (ou plutôt a défaut, du non-pessimiste. « Tu sais, il ne peut pas étant donné les circonstances être dans un meilleur endroit que là où il est maintenant. Et puis, après tout, ce n’est qu’un chien »…

Alors oui, ce n’est qu’un chien. C’est extrêmement bateau et enfantin d’écrire sur son pauvre toutou qui est malade, mais le fait est que j’aime tellement Wifi… et que le fait qu’il ait deux ans et demi ne peut pas, et ne doit pas être un signe, ou quelque chose qui me ferait dire que ca pourrait être sérieux. Beaucoup de conditionnel, car je ne veux pas être défaitiste. Ni pessimiste. Je ne le suis plus.

Je n’ai donné aucune nouvelle cette semaine, et je m’en excuse. Non pas que l’envie me manquait, au contraire, mais je n’ai juste pas eu le temps. Cette semaine intensive de Ressources Humaines devait être une petite promenade de santé, c’était sans compter sur une enseignante ultra exigeante, et qui, si elle ne nous surcharge pas de travail, s’arrange pour que nous en ayons assez pour être occupé tous les jours de 9h à 20h.

Avoir beaucoup de boulot n’est pas un problème en soit, sauf quand c’est comme je le disais extrêmement exigeant et donc que cela pompe presque toute mon énergie. Pas une minute à moi donc, et si tenté que j’en ai, je serais et suis tellement crevé que je n’en ferais que pioncer… Et j’oublie encore de parler des nombreuses sollicitations qu’engendre mon rôle dans le BDE… Parce que oui, en passant, j’ai été élu Président.

Semaine plutôt horrible sur le papier, mais j’assure étonnamment bien le coup… Beaucoup de fatigue, des nervous breakdown, mais moralement, ca va mieux que les semaines précédentes. Peut être parce que je n’ai pas le temps de penser, et donc pas le temps de ne pas avoir le moral. Ou alors, c’est surement la perspective de ce week-end qui me fait tenir. Je les ai attendues ces vacances de deux jours, avec un programme qui m’allèche tellement que j’ai de la salive plein les babines.

D’ailleurs, faut que j’arrête d’écrire, sinon je vais court-circuiter mon clavier.

Ecrit le jeudi 4 octobre 2007, à 23h47,
en écoutant Coldplay – Parachutes (ajouté à la playlist).