‘Cause all the wine is all for me
Posté le 15 mars 2008 à 7 h 49 min dans In my (chinese) world
Pas de scoup, ici c’est toujours autant la folie, toujours autant plein de choses que j’oublie déjà.
La semaine passée, le week-end salvateur est enfin arrivé. Mine de rien, les semaines sont assez chargées, avec les cours de chinois le matin, et les cours de business l’aprem… On a pas mal de boulot, avec environ 15 nouveau mot, et donc les sinogrammes associés. Ca parait peu, mais quand il faut apprendre le mot, sa traduction, comment il se prononce, et surtout comment il s’écrit, c’est assez long. Mais jusque là je m’en sort pas trop mal. Ce qui est super appréciable, c’est qu’on avance quoi. Tous les jours (ou presque) quelque chose de nouveau, et si ce n’est pas forcement du vocabulaire dont on a besoin au premier abord, au moins on avance. Et l’amélioration se fait sentir une fois lachés dans les rues. Les cours de business quant à eux sont assez classiques. Une grande salle, des élèves, un prof qui brode autour de son magnifique Point Puissant. Plus ou moins interessants/chiants/endormants en fonction du prof, comme partout autour du monde.
Le reste du temps, hé bien le reste du temps c’est resto (bah ouais en se levant à 7h, et en rentrant à 18h, ca laisse pas énormément de marge). D’ailleurs dans la semaine on est allé dans un resto « à l’européenne », et oh my godness, j’ai eu l’impression de redécouvrir la viande. Tu sais, juste la viande, sans sweet & sour, sans plein de piments, sans une sauce indéterminée, bref, de la viande que au premier coup d’oeil tu sais ce que c’est, ce qui n’est pas donné avec les plats chinois. Je ne sais pas si c’est le manque de ce mois passé sans se mettre de la viande rouge pure et simple sous le palet qui a rendu l’experience encore plus appréciable, ou si la viande était juste tout simplement délicieuse, mais j’ai pris un pied fou. Et oui, dans ce genre de situation, on a des plaisirs simples, genre manger de la viande. D’ailleurs ca fait quelques jours que j’ai une envie de vin et de champagne… Hé on oublie pas d’où on vient.
Hier soir on a festoyer histoire de fêter le retour du week-end. Resto tibétain, avec viande de yack et tout, entre amis (une petite cinquantaine de personnes), puis boite de nuit. Mais boite de nuit à la pékinoise, pas les boites pourries de notre beau pays. Parce que autant niveau distilation de grappes, on s’en sort comme des dieux (en témoigne l’horrible vin argentin qu’on a essayé l’autre jour), autant niveau festoyage dans lieux confinés, c’est pas trop ça, croyez moi. Y’a comme un gros gap entre ce qu’y peut se voir ici, et les boites parisiènnes. Oui oui, le Queen c’est un truc de gay à coté (ouais ok blague facile). Ici c’est plus du genre 18 salles, 200 000 personnes par mètre carrés, des étages à foisons, des coins à ambiances toutes différentes (dancefloor, lounge, bar, etc…), et niveau déco c’est Maison Modèrne fois dix. Je vous balance des photos dès que j’en ai des potables.
Bon allez, je vous bisoute, on va aller au marché coréen… on verra ce que ça donne.