There’s no lack of color here
Posté le 2 juillet 2008 à 12 h 15 min dans In my (chinese) world
Les partiels sont terminés. Tout, terminé, fini, les vacances. Dans deux mois jour pour jour, c’est Reims, et une 3ème année à Tema qui commencera. Parce que maintenant j’en suis sûr, il y aura bel et bien troisième année : les partiels se sont plutôt bien passés, voir très bien. Confirmation dans 2 jours de toutes façons, avec la remise des diplômes.
C’est inimaginable comme ce pays va me manquer. Les gens, le rythme de vie, le chinois, la facilité. Ici c’est sugar and sunshine, tu veux bouger, y’a un taxi en moins de 30 secondes, tu veux t’acheter un truc, allez c’est pas comme si ca coutait 10 fois moins cher qu’en France, tu veux manger tel ou tel type de bouffe, c’est huanying huanying (bienvenue bienvenue), et c’est ça pour tout. Il y a, et se passe une quantité tellement hallucinante de choses ici, que jamais je ne pourrais expliquer, même avec des milliers de mots écrits ou prononcés, ce que c’est ici. On remarquait ça avec Greg quand on s’est baladé à Behai Gongyuanr, c’est que toutes les deux minutes, parlant de quelque chose qu’on voyait ou qu’il venait de se passer, on disait : « c’est ça la Chine ». C’est tellement de choses à la fois. Un monde purement à part, tellement loin de ce que j’ai connu pendant les 20 premières années de ma vie.
J’y suis arrivé au bon moment. Quel meilleur age dans une vie pour profiter d’un truc comme ça ?
Hier soir, on est allé en bar puis bar/boite puis boite pour festoyer quelque peu en l’honneur de la fin des cours, et du départ imminent de certains. C’est un sentiment bizarre, comme si quelque chose était en train de se faner, tout doucement. Tout va retomber, tout retombe. Ca sent la fin, plus que jamais, faut pas se leurrer. Et ça blase à mort. J’aimerai tellement que ce soit juste le début, enfin putain, on pourra jamais plus profiter d’ici que maintenant ! On parlera surement jamais mieux chinois qu’aujourd’hui, et c’est là, maintenant, qu’on se connait tous le mieux, et qu’on a le temps d’y aller à fond, de se donner. Comme si en moins de deux secondes, on venait de passer l’apogée, et que ça y est, en moins de temps qu’il ne faut pour le réaliser vraiment, on est déjà dans la descente.
La vie ici c’est tellement. Impossible à décrire, encore une fois, mais il se passe tellement de choses. Ca fourmille, tu passes d’une chose, à une autre, à encore une autre, et chaque … j’arrive pas à trouver les bons mots. C’est fort, et vif. Je me répète, je sais. We rarely feel, what’s inside in the air we breathe, right now I feel each and every fragment.
NB : Je pars à Shanghai du 5 au 9. Bordel le reste de ces 15 jours vont passés tellement vite.
… And you’re damn right there is, but we can’t talk about it now, no we can’t talk about it now…