[Nice Dream]

Je vais à des concerts « France Inter » (du moins j’essaie)

Posté le 7 février 2007 à 23 h 41 min dans In my world

Suite à mon infructueuse tentative d’aller voir Nosfell en concert, je l’annonce, si la déprime s’en est – provisoirement – allée, les beaux jours ne sont pas pour autant revenus, comme en témoignent les divers thermomètres que vous aurez, je n’en doute point, l’occasion de croiser ces jours-ci. Sinon, en ce moment, pas grand-chose, j’ai eu 6h de cours cette semaine (soit deux demie journée à Reims, et hop, je suis de retour à Paris), j’ai un beau petit paquet de trucs divers à faire pour mes projets, sans compter les nombreuses initiatives auxquelles je pense depuis plusieurs semaines pour certaines (vous vous souvenez peut-être d’une histoire de médiathèque – toujours pas réglée).

Si on reprend dans l’ordre des choses, telles quelles se sont déroulées depuis la dernière fois que j’ai écrit quelque chose de quelque peu construit ici bas, je commencerais par dire que la semaine dernière, j’avais une semaine de développement personnel. Avec tout plein de techniques de théâtre dedans pour apprendre à bien parler devant les gens, à pas mettre des « euh », des « donc », et attention, le mix, des « donkeuuh » en plein milieu de nos phrases, ou encore à – je cite – « être dans ses pieds ». Alors là, ça mérite à la fois explication de ma part et imagination de votre part.

Pour « être dans ses pieds », tout d’abord, mettez vous debout, les pieds parallèles (comment ça faisait longtemps que j’avais pas écrit ce mot !). Ensuite, il suffit de se concentrer sur les sensations de ses pieds… Bien se concentrer… et ressentir… ce que ça fait… quand on se penche sur la gauche. Et là, dans la salle, on était 6 ou 7 en rond, droits comme des z’I (j’hésite presque à dire Daisy, mais ce serait une blague vaseuse), et donc tous en rond, tout droits, et tous en même temps, on s’est penché sur la gauche… puis vers l’avant… puis à droite… et en fait on s’est retrouvé à faire des cercles avec le haut de nos corps, tandis que nos pieds restaient ancrés au sol… J’aime mon école.

Mais sinon on a aussi fait une journée de « travail sur soi-même », qui ne consiste pas à réfléchir sur sa vie pour savoir si on a fait le bon choix de marque de four micro-onde, mais plutôt d’essayer d’évaluer l’image que l’on a de soi, et l’image qu’on les autres de nous. D’où le portrait chinois que j’avais mis en ligne… Cette journée fut la première et la plus intéressante de la semaine, histoire d’être débarrassé.

En ce qui concerne la private life, comme je l’annonçais, c’était pas glorieux. En vrac, parce que les détails vous intéressent pas, du lapinou, du manque de communication, une bonne grosse dose d’inquiétude, une semaine avec un pseudo msn incompréhensible sauf pour moi, paf déception, paf l’accumulation de tout qui pête, ruminage pendant deux soirées, et paf, nervous breakdown comme y’en avais pas eu depuis un bail.

C’est alors qu’intervient le dimanche après-midi. D’habitude, un dimanche c’est moche et mou, et bah celui-là il était beau et y’avais -50% sur le grand soleil, alors j’ai sauté sur l’occasion, et pour l’occasion, dans mes rollers, au chômage technique depuis trop longtemps. S’en suit une grosse balade
durant laquelle je suis aller visiter la tombe de ma grand-mère (1ere relativisation de la situation),
durant laquelle je suis passé par St Michel, où j’ai croisé un groupe d’anglaise à croquer et apparemment très heureuse (ça fait zizir – dédicasse à Diam’s et à Sergio),
durant laquelle je suis resté une bonne demie heure sur le pont des arts à regarder les bateaux mouches voguer (dédicasse à Mike et au Vogue), les enfants crier et rire, les chiens gambader, les jolies filles lire, et j’en passe…
Bref, un beau bouquet de gens en tout genre qui profitaient du soleil inespéré de janvier pour s’offrir une aprèm de plaisir. Et bah ça redonne le moral.

Une fois rentré chez moi bien crevé, et une fois sorti d’une douche aussi longue qu’agréable, je reçois un coup de fils d’un pote qui m’annonce qu’il faut qu’il se change les idées… Super Perco enfile donc sa cape et son slip de bain, et on va se poser dans un bar, où il m’annonce entre deux gorgées la raison de son grief… ce qui eu ni plus ni moins l’effet d’une grosse tarte dans la gueule. Une très bonne amie à lui est décédée en tombant à cheval… (2ère relativisation de ma situation). Il affronte ça avec tellement de force… Bref, je ne peux pas décemment me permettre de me laisser aller pour si peu quand certains font face à tant.

Depuis, pas grand-chose…
Ca va bien, et je vais à des concerts « France Inter »… Du moins j’essaie.

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