[Nice Dream]

Lost in Time

Nous y sommes, je rentre à peu près définitivement  à Paris demain. Enfin, définitivement pour trois mois, mais bon, c’est toujours mieux que rien. Je n’ai pas encore le courage de vous faire toute une tirade sur l’année écoulée, mais il s’en est passée beaucoup de choses depuis septembre. Vous me direz, c’est normal, qu’en six mois beaucoup de choses se soient passer. Et d’ailleurs, il vaut mieux ça que rien du tout.

Hier j’ai visité un appart. Surement mon futur prochain chez moi. Un superbe petit bout d’immeuble de 120m², qui sierront je le pense parfaitement notre future colocation. J’ai pas encore les photos, mais si ça se fait, et que je finis là bas, vous en aurez, promis. Vu l’appart que c’est, ça vaut le coup d’yeux.

Ici, le temps est aux (multiples) soirées d’adieu, tout le monde semble extremement affécté par l’année qui s’achève, et le fait, je cite, "qu’on va pas se voir pendant trois mois". Je ne sais pas si c’est moi qui ai un soucis, mais je ne crois pas mentir si je dis que j’en ai quasi rien a foutre. Alors je donne le moins possible mon avis sur la question, de peur que ce soit moi qui ne soit pas dans le vrai… Pourtant je ne peut pas m’empecher de penser que c’est stupide, limite immature comme remarque. De faire comme si le fait de pas se voir pendant trois mois était un plaie à te faire crever toute une génération de septagénaires.

Pourtant, d’un côté, j’ai adoré cette année même si je l’ai haïe sur certains points, et d’un autre côté, je ne sais toujours pas ce que je vais faire de cet été. Sur le papier donc, je ne devrais n’avoir aucun attrait pour cet été, et plutôt envie que cette première année à Tema se prolonge. Hé bien non. Je vais continuer à laisser le temps couler, sans n’y gérer grand-chose, sorte de sentiment à la fois agréable mais confus.

Alors ce soir, j’irai surement chez je ne sais qui, faire encore une fois "une de nos dernières soirées", et faire encore une fois comme si. Une dernière fois, avant que septembre revienne. Avant de rentrer chez moi, à Paris, et de me sentir peut-être enfin autre part, en vacances. Peut-être.