Mountains
Posté le 10 septembre 2008 à 2 h 40 min dans In my world
Putain ça m’avais pas manqué. Les soirées à Reims, le retour à ce mode de vie étudiant, avec toutes les étrangetés que ça implique. Ca m’a jamais attiré, je m’y suis jamais fait, je ne sais pas quelle est la cause de tout ça, mais ce genre de chose et moi ça fait deux, et plus si affinités.
Ce dont je parle ce sont ces soirées un peu… je n’ai pas de qualificatifs. Mais vous savez bien, le genre de truc où on se retrouve tous chez quelqu’un, dans un appart pas si grand que ça, en tout cas pas assez pour accueillir 30 ou 40 personnes. Des bouteilles sur la table, de la fumée dans les airs, et de la musique mise trop forte pour les 2 pauvres enceintes de PC qui crachent tant bien que mal et non sans toux autant de son que possible. Et l’alcool, ouais encore lui, à croire que les gens qui me lisent pas ne me connaissent pas vont me prendre par un évangéliste parti en croisade contre le méchant ion HO-… Mais ouais l’alcool coule, de la bouteille dans un verre (et un peu sur le sol), puis d’un verre à un gosier (et un peu sur le sol), si tant est qu’un transport trop houleux n’ai pas vidé le verre de tout son contenu.
On fini tous dehors dans la rue, en route vers une boite de nuit quelconque, certains avec des clopes à la main, d’autres qui boivent à la bouteille, ou encore qui crient… Je n’arrive pas à comprendre. Ca plait vraiment aux gens de « faire la fête » dans ces conditions, un peu sales, comme des clochards au final. Je ne porte pas un jugement en rapport avec l’argent, mais sur la façon de faire. Je ne pense pas qu’ici l’argent soit trop trop un souci si les gens voulaient faire la fête correctement. Ca a d’ailleurs été largement prouvé depuis le temps. Mais là, c’est comme si étudiant rimait avec pauvre. Au final, quand j’y pense, ce n’est pas forcement faux…
Tout ce qui nous entoure est quand même très cheap… Au final, je pense que c’est que je n’y suis plus habitué. A faire en 5 minutes un plat surgelé, ou une boite de conserve. C’est super snob de ma part en fait comme réflexion… Mais au final, c’est un des trucs que j’appréciais en Chine, c’est qu’on était sortis de là. C’était vraiment la grande vie, la grande classe. Et retourner à cet espèce d’état de pauvreté, de galère, et de renfermement social, c’est un clash. Plus rien n’est aussi simple et spontané, ici il y a tellement de barrières, les thunes, mais pas seulement, t’as aussi toutes ces règles et ces jugements de valeur indicibles mais bel et bien présents. Auxquels moi aussi, comme on bon petit péon, je me plis. Mais Zeus que ça me fait chier.
J’ai l’impression d’avoir régressé. Pays de merde. On n’est pas libres ici.