[Nice Dream]

Poisson d’avril en retard… sauf que moi aussi j’y croyais.

Au fond de moi, j’ai toujours su que je ne fermerai surement jamais ce blog. Je suis juste triste de le voir dépérir, mais je n’ai plus le temps d’écrire autant et comme avant.

J’ai posté la note précédente sur un coup de tête hier soir, et depuis, j’y ai repensé plusieurs fois… et ça me faisait tout étrange. Ce bout de virtuel, c’est un bout de moi, ancré dans le passé certes, pour lequel je ne vois pas d’avenir, certes, mais un bout de moi tout de même. Depuis des années, je m’en sers comme certains se servent d’un cahier 32 pages pour écrire ce qu’on peut communément appeler un journal intime. Ce blog, c’est mon journal, tout simplement. Mon journal plus intime, reste lui ancré dans quelques octets de mon disque dur.

Deux choses me décident à continuer. Non, trois…

1. Je n’ai jamais vraiment voulu ou eu la volonté d’arrêter.
2. Vos (quelques) commentaires. Il n’en aura pas fallu beaucoup (cf : petit 1).
3. Et le coup de fil de tout à l’heure.

Le coup de fil inattendu de tout à l’heure, a l’occasion duquel j’ai vu s’afficher sur l’écran de mon portable un nom qui n’y avait pas été depuis un bout de temps : Anne-Laure. Concernant mon blog, c’est juste ses quelques phrases qui disaient qu’elle me lisait depuis que je suis parti à Reims. Pour prendre des nouvelles. Et pour beaucoup de mes amis, c’est le cas. Si je suis loin, si je ne donne pas de nouvelles, cela ne les empêche pas de me lire. Parce qu’ils savent qu’ici, ils peuvent à tout moment trouver un bout de moi.

Au delà de mes histoires sentimentales avec le Site du Perco, j’ai été vraiment ravi de revoir Anne-Laure. On est allé prendre un verre, on a discuter une petite heure, et me voilà maintenant à regretter de ne pas lui avoir donné de nouvelles pendant longtemps. Je lui reprochais d’avoir changer, si je me souviens bien… mais au final, peut être que j’ai tout autant, sinon plus changé qu’elle… peut être que j’avais faux, et qu’elle n’a pas changée. Je sais pas, et je m’en fout bien. Je lui ai promis, et je me suis promis de lui donner des nouvelles. Et qu’on allait se revoir.

Saches en tout cas chère Anne-Laure, que si tu me lis, d’un je t’en remercie, de deux je tiendrais promesse, et de trois. Merci.

PS : Merci pour ton commentaire sur l’article précédent Flow. Et merci à toi aussi "moi". C’est, mine de rien, touchant. Ou plutôt rassurant.