[Nice Dream]

The ideal crash

Posté le 3 décembre 2007 à 1 h 24 min dans In my world

Il pleut sur Paris. Paris est sous les eaux. De milliers de litres de flotte tombent, et la seule chose qu’un paneau publicitaire trouve à afficher, c’est une campagne contre le gachis de l’eau courante. L’ironie est belle. A la sortie de l’autoroute, un motard avait dérappé. Les pompiers ont bloqués la route, en essayant de cacher au maximum ce qui n’est, pour les automobilistes témoins, qu’un spectacle… Malgré la distance, ma mère et moi avons nous aussi vu ce qu’il s’est passé. Pas l’accident, mais les secouristes qui courent, qui s’aggenouillent dans l’eau et les feuilles mortes, et quelques formalités plus tard, qui commencent à masser.

Je n’ai même pas appellé L. après le concert d’hier soir. J’y ai pensé, mais je ne l’ai pas encore fait. Demain peut-être, surement. Le choix a été fait, mais j’ai quand même du scrupule à l’avoir laissée y aller seule, sans compter de ma place de concert qui finalement n’aura servie à rien. 25€ de gâcher, sans compter l’occasion de passer un bon, voire super moment avec elle avant que je parte. Comme quoi, ce sont toujours les mêmes qui s’en vont, malgré tout ce qui ai dit.

Quel sentiment désagréable, après avoir tant avancé, de se sentir au même point que quelques années plus tôt. Ca faisait un moment que je n’avais pas passé une journée aussi inutile. Un dimanche, comme ceux que je passais au lycée ou en médecine. Pas mes meilleures années s’il en est. Few hours wasted on a video game, maybe a couple hours watching a film, and that’s about all.

Il faut que je me trouve un appart. Un chez moi. Pour de vrai, pour une fois. Après avoir été dans un studio pas terrible et cher, puis dans un super appart en colloc’ instable (pour le meilleur et pour le pire j’ai envie de dire), la seule chose dont j’ai envie maintenant (beside leaving this country), c’est un chez moi. Qui dure. Tu sais, l’appart que d’un tu sais que tu vas rester plus de quelques mois, que c’est ton vrai chez toi à presque tout seul, bref, un endroit où tu peux un peu settle down. Que je pourrais disposer à ma convenance, décorer, habiter, et juste spend lazy days. Un endroit où je me sentirais chez moi. Pas comme chez mes parents, où à l’appart. Dans les deux cas, je suis chez moi, mais pas que. Et la nuance matters.

L’autre jour, R. me parlais d’une soirée à laquelle il était, et où il a revu plein de gens qu’il a croisé dans sa vie. Son enfance, le college, le lycée. Et étrangement, je lui ai dis que personnellement, je n’aimerai pas ce genre de soirée. Que soit disant j’avais trop « changé » depuis quelques années que je n’avais plus rien à voir avec les gens d’avant. Je sais, c’est exactement ce comme quoi cela sonne : de l’arrogance. The fact is, quand je tourne les pages de mon Facebook, je me dis que j’ai raté un petit paquet d’occasion de connaitre mieux certaines personnes. J’aurais pu prendre un autre chemin quoi. Et puis j’arrive à la conclusion que non, toutes façons je n’ai aucun souvenir d’avoir un jour choisi quel « chemin » prendre. Une conclusion qui, ma foi, ne sert à rien.

Alors nan, en fait, j’aimerai bien revoir certains de ces gens. Essayer de rattrapper les occasions que j’ai manquée.

Edit : Les regards en arrière, c’est clairement le genre de choses que l’on fait quand on n’a plus de perspective vers l’avant… Vivement que je PARTE.

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