The way back home
Posté le 11 décembre 2010 à 6 h 52 min dans In my world
Et voilà, c’est bon, j’ai fais le tour. Depuis que je suis rentré du Mexique, les choses ont un peu changées ici. La vie n’est plus vraiment excitante, et même s’il reste pas mal de choses à faire avant de partir (au hasard, valider le semestre), je n’ai quasiment plus aucune motivation pour rien. J’ai plein d’idées, de projets, d’envie de changer ceci ou cela, mais absolument pas le courage de commencer quoique ce soit. Commencer, un concept bien compliqué à appliquer à quelques jours du retour à la maison. A la maison.
Pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai vraiment violemment hâte de rentrer. Ok, en arrivant ici, j’avais également envie de rentrer, mais faut dire que le départ c’est fait dans une situation tellement shitty qu’il faut plutôt mettre le blame on that. Au milieu du séjour, je serais bien rentré dans les baguages de ma mère et ma soeur, mais encore une fois juste pour rester avec elles. Maintenant, c’est différent. Je commence déjà à tourner en rond ici, et mon quotidien commence à me faire chier.
J’ai eu du mal et mis pas mal de temps à poser ces mots noirs sur blancs, et je n’assume que vaguement de penser ça de cette fin de séjour ici. Je veux dire, je ne peux pas me permettre de me plaindre. Résolument pas. Pendant que je suis ici, avec une vie tout de même très paisible, beaucoup d’autres n’ont pas autant de chance, c’est le moins que l’on puisse dire. Cette fin d’année semble avoir été plutôt shitty pour pas mal de monde autour de moi. C’est difficile de dire « hey, c’était pas terrible pour moi non plus » alors que j’étais aux USA, là où d’autres n’ont pas la chance de pouvoir bouger de leur quotidien.
Je tiens quand même pas à donner une mauvaise impression : c’était quand même bien ce semestre ici. C’est passé extrêmement vite. Il y a eu pas mal de boulot, pas mal de bons moments et de bons souvenirs. Et un des meilleurs voyages que j’ai fais depuis bien des années (Chine mis à part, obviously). Mais cet espèce de urge to go back home ne m’a jamais vraiment quittée. And now it’s time to go back home. Home.
En écoutant : The National – Afraid of Everyone